Nous sommes passés au-dessus des flaques d'eau pour atteindre la cafétéria et le terrain de Bohan. La surface de jeu était cependant praticable, mais très "grasse".
Rienne commence la partie de manière sérieuse et prend très vite le match en main - même si le football se joue avec les pieds. Les attaques sont rapides et saignantes. Tour à tour, Hayot, Gillet, Clarinval et Carlé ont la possibilité de prendre l'excellent gardien de Bohan à défaut, mais ce dernier s'interpose, chaque fois, de manière magistrale.
Toutefois, alors que Rienne domine toujours le débat, sur une jolie phase de jeu menée par la droite, Carlé centre de belle manière vers Hayot qui, de volée, fusille le gardien du point de pénalty.
A la dernière minute, un coup-de-coin des Bohannais donne le frisson aux supporters riennois. En effet, le ballon échoue à un cheveu - comme aurait dit Luc Varenne que vous n'avez peut-être pas connu - du coin droit de notre but.
L'arbitre siffle la mi-temps sur le score de 0-1.
La deuxième mi-temps recommence et Rienne semble ne pas être dans ses souliers. Mais, très rapidement encore une fois, nos joueurs reprennent le dessus: J. Pisvin trouve Lallemand qui s'enfonce dans la défense adverse avant de céder à Gillet dont le tir croisé trompe une seconde fois le gardien visité.
Les Jaune et Noir continuent à dominer la partie. Signalons quand même deux escarmouches des Rouges, mais Léonard intervient avec brio pour garder son but vierge.
Il reste encore près de vingt minutes à jouer, lorsque Carlé lance habilement Clarinval qui, à grandes enjambées, s'en va fusiller le jeune gardien adverse. Les carottes sont cuites: 0-3.
Les Riennois se créent encore plusieurs occasions amenées notamment par Gillet qui semble acquérir une maestria barcelonnaise en cette fin de match. Las, la finition fait défaut que ce soit dans le chef de Blanc ou de Colson qui venaient de monter au jeu.
Excellent match des Riennois.
Dans l'équipe, tout le monde mérite des éloges, mais signalons, en particulier, la prestation sans tache de nos défenseurs.
Il nous revient aussi de mettre en exergue la bonne entrée au jeu de Balèze, Blanc et Colson.
Et, enfin, une nouvelle fois, nous n'avions pas d'arbitre pour diriger la partie. C'est Claude Hayot qui a dû chausser les boots pour remplacer un arbitre pourtant, disons-le, désigné par le CPA . Merci Claude!
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| L'équipe victorieuse ... après le match |
Et les femmes?
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| Un entraîneur heureux après la victoire remportée face à l'équipe de son voisin et ami Dominique. |
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