Nous pouvons dire que nous avons assisté à un match plein
cet après-midi au Stade Alphonse Mathieu:
engagement et belles phases de jeux de part et d’autre.
C’est Wépion qui domine territorialement le début de rencontre
, mais coup sur coup, à la 20’ Tricnaux et Despezelle manquent l’objectif.
Rienne joue un peu à contretemps: jeu court lorsqu’il faut jouer
un peu plus long et l’inverse : il en résulte un nombre incroyable de
pertes de balle. Puis, Nicolas prend un carton jaune. Sur le coup-franc qui suit,
Lallemand détourne d’une jolie claquette et au prix d’une belle détente le
ballon qui filait sous la latte.
Les échanges s’équilibrent.
Un dernier coup-franc de Suquart passe un rien au-dessus de la
transversale.
L’excellent arbitre siffle la mi-temps.
A la reprise, la physionomie du match change. Ce n’est pas
parfait, loin de là, mais Rienne, déjà très volontaire en première mi-temps, s’impose
dans le jeu, alors que son adversaire procède par contres saignants.
A la 40’, l’ailier gauche visiteur isolé place
hors cadre. A la 53’, Lallemand réduit l’angle
devant l’attaquant qui place dans les filets … extérieurs.
Un tir des 25m prend la bonne direction, mais cette fois, c’est
la latte qui sauve notre gardien. Wépion a jeté tous ses feux ? On le
croit.
Colson expédie un coup-franc dans les mains du gardien. Rienne
prend le match en main. A la 60’, sur un long ballon, Tricnaux contrôle, tente
de pivoter, mais l’arrière-central le ceinture… Pénalty. Le même Tricnaux tire
imparablement le coup de réparation : 1-0.
Quelques minutes après, Leclercq d’une passe tranchante
trouve Suquart qui centre à ras de terre pour Tricnaux qui d’une jolie reprise
inscrit son deuxième but : 2-0.
Le jeu devient quelque peu chaotique et Rienne domine … territorialement.
Mais, c’est Lallemand qui doit encore s’imposer à deux reprises – brillamment d’ailleurs
- face aux attaquants visiteurs.
Le match se termine sur une victoire riennoise après un
match plaisant, disputé par deux équipes au caractère bien trempé.
Belle victoire et, on ne le dira jamais assez, bon arbitrage
de Monsieur Youri Battoia.
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